Quel est ton souhait devant cette menace qui sourde tu sens le poids des roues
Des minutes qui sonnent j'existe et te réveille
Pour faire revivre les désirs morts réchauffer les draps froids abattre cette menace
18 novembre 2011
LE BLOG DE FRANCE BURGHELLE REY : " De la musique avant toute chose "
"Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne
nous est rien. " Andrée Chédid
Quel est ton souhait devant cette menace qui sourde tu sens le poids des roues
Des minutes qui sonnent j'existe et te réveille
Pour faire revivre les désirs morts réchauffer les draps froids abattre cette menace
18 novembre 2011
La route est finie sous la pierre qui brille tu ne peux dire tu
Quand les mots jouent au lieu de ta peine seul au centre du salon noir
Il y a le cristal jaune des verres tu ris mal et tout ressemble à une fête
9 novembre 2011
Pour Tom
Petit enfant
Au coeur d'oiseau
J'aime tes larmes
Gouttes du ciel
Comme des diamants
Sur tes fossettes
Petit enfant
A l'âme d'ange
J'aime tes rires
Cristaux de miel
Comme du rêve
Sur tes paupières
Petit enfant
Moi ta grand-mère
Je t'aime
Prends les armes chasse d'un dernier geste ces géants de papier
Qu'ils tremblent bougent sous le vent léger leurs mines défaites
Leurs membres sonores tu es le premier ici à découvrir leur vide
Je suis le héros affolé par les dernières pages sous ton regard
Je me suis transformé j'ai accepté de me faire ange et de croire en la nuit
Comme on croit dans le jour ta lumière a jailli dès les premières pages
Faudrait-il que soient gris les freux comme on refuse que la nuit soit noire
J'en ai le vertige d'y penser et à cette clarté aussi qui se mêle de ma vie
Faudrait-il subir le bonheur comme on désire les changements de couleur
Théorie de voleurs ils te regardent et coupent ta route toi qui déjà traînes ta vie
Sans comprendre ni le temps ni l'espace je peux t'aider
Car ma terreur a disparu quand tous sont morts et que je n'attends plus
Aujourd'hui c'est ton jour comme l'un de ceux de ma page dentelles d'un nouveau drap
Les flammes de ta fougue lèchent celles des nuages
Je piétine impatient au seuil de tes vers ils sont autant de bras qui nous embrassent
Malgré le manque j'ai ri n'aie pas peur de ma force
Car l'inconnu m'épargne me tient près de toi et il faudrait la foudre pour brûler nos ailes
Alors je te le dis nous serons plus forts que le feu
L’homme l’enfant forment un tableau quand pourtant l’heure a sonné
Et moi qui m’ébroue bouge et cours je ne veux pas trembler
Je sors de ce tunnel comme les aveugles savent le faire pour vous saluer très bas