LE BLOG DE FRANCE BURGHELLE REY : " De la musique avant toute chose "
"Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne
nous est rien. " Andrée Chédid
Dans le cadre des vases communicants ( avril ) veuillez trouver un de mes textes inédits sur le blog d'Eric Dubois http://ericdubois.over-blog.fr
Avez- vous vu tourner sur lui-même l'oiseau ses plumes soulevés par l'air qu'il provoque ? L'avez-vous vu attiser les braises de son nid avant de le fuir? Feu entretenu pour sa descendance
L'hiver la citerne gelait où s'abreuvaient les vaches rousses Aux jeunes années - leurs haleines sont si fraîches - la rosée suffit-elle ? Ici Douleur résiste Son amante est la Moire qui me console et qui me dit Jamais les roses ne seront noires
Au diapason de ma voix je rédime ma vie offerte à l'inutile Puissez-vous entendre dans mes chutes les accents fous mêlés aux sanglots ! Cri comme celui de l'enfant expulsé par sa mère
Braises de mes vers au point d'incandescence de ma force à écrire Braises de mes vers plus fortes que la prière Avant mon silence ma mort et mes cendres je livre au point d'orgue l'émotion Brûlure de mes mots plus forte qu'un amen
L'os qu'il ne reste que l'os quand j'écris que j'écris jusqu'à la peur quitte à quitter son état d'âme Qu'il ne reste plus l'émotion que l'attente à en mourir de la mort
à ma fille, M.C. Brûlé par cette glace où ne se reflète plus ton visage je regrette mon feu et ses braises Cicatrices comme autant de tes cris ma plaie se reforme mais ta voix s'épuise Je préfère encore tomber en cendres que de ne plus t'entendre
J'ai le plaisir de voir publiés mes deux notes critiques sur Georges Badin et Patricia Laranco et des textes poétiques sur le thème " la poésie ". Rendez-vous au stand D5 de Jean-Luc Maxence et Danny-Marc au Marché de la poésie.
Je vivrai de sommeil moi l'homme-oiseau à la voix bleue Je ne veux plus vibrer Mais veux renier mon éternelle naissance mon éternel chant qui cesse le soir dans la chute du soleil J'envie ceux qui croient en la lumière de la mort et en l'or de la nui...
Une revue remarquable dans le choix des textes, des plasticiens et photographes. ( voir dans " catégories " à droite du blog) http://diptyque.wordpress.com
Plusieurs textes sur le regard dont un dédié A Inès Naissance Connaissance Reconnaissance de mon regard dans ton regard de ma voix dans ta voix Echanges inchangés quand l'un l'autre se dé-livrent et se livrent Libertés enivrantes Nous sommes l'aube après...
Encres vives, 2 allée des allobroges, 31770 Colomiers, 6,10e Avez- vous vu tourner sur lui-même l'oiseau ses plumes soulevés par l'air qu'il provoque ? L'avez-vous vu attiser les braises de son nid avant de le fuir? Feu entretenu pour sa descendance
A la rubrique " Chroniques de femmes " une analyse du dernier recueil de Stella Vinitchi Radulescu Le Jour en équilibre. Et un texte de cette auteure in " Poésie d'un jour ". http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/chroniques_de_femmes_/
Il y a c’est vrai des cris qui déshabillent les mots pour des jeux qui ne mènent à rien Mais je me souviens souvent du Rhin du Rhin chantant L’eau était vive de mon enfance Je m’opposerai encore longtemps quitte à rester obscur à la mort de la musique...
Tu dessines ta croix à sept branches et lève les yeux vers l'étoile filante Lumière qui emporte tes rêves tu n'es pas celui-là qui signait d'une étoile Mais vos souffrances et vos joies sont les mêmes vive encore cette croix en l'enfant de ta joie 13...
Oh ! l'attente de l'été pour donner une date au réel ! enfin j'épouserai le temps Je veux convoquer le feu pour me chauffer les mains au clavier et mesurer ma force Le soir ne tombera pas sans que s'achève ma solitude : je pense déjà à toi mon lecteur...
Tu t'en vas sans moi ma vie quand je marche sans toi je vis sans moi -même Je suis une cathédrale sans orgue et sans dieu ce père qui n'a pas de fils Je reste sans poète tu pars sans moi et coeur qui ne bat vis sans ma voix 14 mars 2011 Henri Michaux,...
Naissance Connaissance Reconnaissance de mon regard dans ton regard de ma voix dans ta voix Echanges inchangés quand l'un l'autre se dé-livrent et se livrent Libertés enivrantes Nous sommes l'aube après l'aurore pour toujours
L'orpailleur cherche des pépites, si le fleuve de la poésie passait devant lui, il aurait sûrement ramené dans son havresac ce recueil où l'enfant est une présence constante et obsédante.
Aux champs-élysées de la vie qui veulent dire joie ou désespoir je rêvais Moi qui n’ai pas peur de la mort je sais qu’elle est déjà là et cependant je ris J’ai souvent cassé des miroirs puis aimer confondre la neige ou la cendre
Qui me parle de quête j'attends sans peur sans même cette tristesse qui ne laisse pas agir au milieu d'une vie Que j'aime encore j'attends un courant d'air un geste un mot et vois soudain tes couleurs Elles s'animent déteignent sur ma page et je refais...
J'ai vu le delta du fleuve dans un battement d'ailes et confondu comme Perse les vautours et les aigles Enlevant mes jumelles pour contempler le ciel j'ai vu ce que j'aimais Une image un profil l'ombre d'un oiseau et une promesse peut-être sur le convoi...
La nature aujourd’hui t’ennuie tu as besoin de l’imparfait et derrière la lumière tu cherches cet homme Qui sait le verbe qui sait le geste et parle et bouge Toi tu ne dis rien que le bruit dérange sauf celui de la cloche l’unique cri de ton paysage
Peser de mon poids ? jamais je n'ai osé imposer mes mains même pour soigner Je suis celui qui s'efface mais se croit parfait comme le nuage qui laisse au ciel sa place Oh ! ma crainte quand je cherche le bleu et que dans sa colère la terre avale mes couleurs...
Quand le fil est perdu il reste l'interdit à forcer dormir sous la charmille rôder au pied des vignes Tu peux prendre le temps l'horloge est arrêtée de ton cœur prêt à battre tu relèves le défi Oh ! nos lieux et leur écho nous cherchons l'origine avant...