Je dessine des runes espère en concevoir une joie comme
Jeune fille on collectionne des rubans pour les fêtes pacotilles qui peuvent trouver l'amour
Je me tue au travail et contredis la mort je me refuse à avoir peur
LE BLOG DE FRANCE BURGHELLE REY : " De la musique avant toute chose "
"Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne
nous est rien. " Andrée Chédid
Je dessine des runes espère en concevoir une joie comme
Jeune fille on collectionne des rubans pour les fêtes pacotilles qui peuvent trouver l'amour
Je me tue au travail et contredis la mort je me refuse à avoir peur
La parole comme préau je cours dans l'enfance de ce jour
Chuchote dans l'espoir d'un écho j'avance pour des rencontres inouïes des joies inattendues
Quand tu me dis c'est contre moi j'ose t'avouer mes étoiles
Nos corps eux savent l'énigme ils ont payé la dette cherchent leur repos
A quoi en effet servent les révoltes ? tu n'es pas de ceux qui prennent comme prétexte la mort
Tu clames la vie ses feux son potentiel tu crois encore dans ses anniversaires
Si la vie est sérieuse je ne le suis pas n’ai pas peur de la mort crains seulement mes mots
Et ceux des autres qui grincent qui rient blasphèmes dont je ne peux être capable
Mais arriverderci dis-je quand même à ma chapelle d’enfance pour sa mantille son chapelet de couleur et ses drôles de babioles
8 septembre 2011
Une rumeur sur le pavé court autant que ricochent aujourd’hui sur le lac les mots les rires
Et devant moi se dressent d’inutiles bâtiments qui font bruit plus que rumeur
Théorie de paroles comme de pierres j’étouffe si j’écoute et si je n’écris pas
A mon corps défendant s’enchaînent les secondes mais sur les chemins je m’en vais arracher des ronces
Promeneurs insouciants vous ne serez pas griffés
J’ai aussi chez moi des chats qui suffisent à faire crier des êtres plus petits qu’on appelle les enfants
Avec les fils de ma vie je veux tisser un visage
Jeune encore de préférence le mettre dans ce cadre sans joie
Mais avec la paix que donne une force nouvelle il faut se mesurer au vent contraire
Inverser le cours du temps bondir comme un fou mais je suis lourd d’un passé hostile
Alors je ne m’affole plus et crois en des instants amis destin que j’aime à suivre
Debout mais sans bondir cette fois je croirai aux échanges aux amours fous et aux siestes sereines
Pareille à l’eau entre tes doigts elle t’a échappé sois le témoin aux jours froids
Et aux nuits sans sommeil car il te reste à creuser la source en soulevant la pierre
Qui peut-être la cache chacun mérite à une seconde vie
9 août 2011
Fouiller le passé chercher parmi les figures absentes ramasser des lambeaux de mon territoire
Tel une chair devenue informe avec l'éloignement je m'en irai pour laisser ce mirage car
Je crois au miracle de l'avenir il suffit d'être disponible comme on ramasse des feuilles mortes